Agriculture

Tous les 10 ans un recensement est effectué sur l'ensemble du territoire français. Les données portant sur la dernière campagne viennent de paraître. Le Loir-et-Cher a perdu 18 % de ses exploitations entre 2010 et 2020, le recul du nombre d’exploitations agricoles se poursuit mais à un rythme annuel moyen moins soutenu que pendant la décennie précédente.

Premiers résultats du recensement agricole 2020

Données de cadrage du recensement agricole 2020

  • En 2020, le Loir-et-Cher compte 2 800 exploitations. L'agriculture assure un emploi permanent à 5 434 personnes ainsi qu'à 6 061 saisonniers. Les exploitations agricoles utilisent 5 239 équivalents temps plein (ETP), en 10 ans, leur nombre a chuter de 8,2 %. Le recours à la main-d’oeuvre salariée, permanente et saisonnière, augmente chacune de trois points entre 2010 et 2020. 48 % des exploitations ont par ailleurs recours à de la prestation externe (contre 46 % en 2010).
  • Les chefs d'exploitation vieillissent  (51 ans en moyenne en 2020) et la moitié de ceux âgés de plus de 50 ans ne savent pas qui va leur succéder. 26 % des chefs d'exploitations sont âgés de 60 ans ou plus.
  • Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans (c'est le département de la région qui en compte le moins) ; dans le même temps, la surface agricole utilisée (SAU) a diminué de près de 4 000 hectares et couvre aujourd'hui 284 000 hectares . Les grandes exploitations ont mieux résisté : la surface moyenne des exploitations augmente en conséquence passant de 84 à 102 hectares.
  • La part des femmes parmi les chefs d'exploitation se situe à près de 22 % en 2020 (- 0,4 point par rapport à 2010).
  • L'orientation "grandes cultures" domine toujours le paysage (près de 69 % de la SAU, plus de la moitié des exploitations). L'activité viticole se concentre (plus de 90 exploitations perdues dans ce domaine en 10 ans), les superficies moyennes augmentent (36,4 hectares en 2020 soit 7 hectares de plus en 10 ans).
  • La surface globale des exploitations d'élevage à diminuer, même si les évolutions sont très variables selon les spécialisations.
  • 14 % des exploitations ont au moins une activité de diversification. 24 % commercialisent leur production en circuit court (notamment les producteurs de légumes).
  • Le département compte 235 exploitations en mode de production biologique en 2020 (+ 104,3 % par rapport à 2010).

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