COVID-19 - VIGIE : un bilan touristique plutôt satisfaisant pour l'été 2020


Depuis mai, afin d’évaluer les conséquences de la CODIV-19 sur l’activité touristique du territoire, le Comité Régional du Tourisme Centre-Val de Loire, dans le cadre d’un vaste partenariat (agences départementales du tourisme, Tours Métropole, Observatoire de l’Économie et des Territoires, réseau des CCI Centre Val de Loire) interroge les acteurs du tourisme et des activités de loisirs de la région.

Une troisième enquête, conduite du 31 août au 7 septembre 2020, dresse le bilan de l’été 2020. L’Observatoire, en collaboration avec l’Agence de Développement Touristique Val de Loire - Loir-et-Cher, fait le point sur la situation dans le département.

Des réponses apportées par les 255 structures qui ont renseigné le questionnaire (18,5 % des établissements contactés) émerge un constat : le bilan est globalement positif même si les inquiétudes persistent. Durant cet été ô combien singulier, certains professionnels ont tiré leur épingle du jeu et d’autres sont aujourd’hui dans une situation beaucoup plus délicate.

Les grandes tendances d’une saison touristique « hors normes » :

  • Des prestataires satisfaits à 80 % du niveau de fréquentation observé en juillet et août.
    Les 3/4 des répondants déclarent être à 75 % ou plus de leur volume habituel de fréquentation à cette période. 44 % ont enregistré une fréquentation égale ou supérieure à celle de 2019.
  • Des touristes français présents au rendez-vous
    Pour 56 % des répondants, la clientèle française a augmenté cet été, ce qui a permis de compenser en partie l’absence de la clientèle étrangère.
  • Un secteur qui retrouve quelques couleurs
    Après un démarrage très lent en juin, l’activité s’est nettement améliorée en juillet et en août. Cependant, cela semble insuffisant pour neutraliser les pertes générées par le confinement : 52 % des répondants estiment avoir perdu plus de la moitié de leur chiffre d’affaires entre mars et août.
  • L’arrière-saison, une grande inconnue
    Au regard des réservations, souvent de dernière minute désormais, les perspectives apparaissent plutôt moroses pour l’arrière-saison, période privilégiée par la clientèle groupes de seniors et d’associations.
  • Un futur incertain pour beaucoup
    Plus de 70 % des professionnels ayant répondu demeurent inquiets pour la pérennité de leur entreprise. Les incertitudes apparaissent fortes pour certains secteurs d’activité, comme les hébergements spécialisés dans l’accueil des groupes, l’hôtellerie, les restaurants, les agences réceptives et les débits de boissons.
  • Les premières victimes : les emplois non permanents
    2 établissements sur 10 confient avoir été contraints de geler les embauches de saisonniers ou de CDD, la même proportion a réduit son volume de personnel non permanent. Seuls 13 % ont conservé leur effectif permanent et non permanent.

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