Les sources d'énergie les plus utilisées aujourd’hui sont de nature non renouvelable, qu’elles soient fossiles (pétrole, charbon, gaz) ou liées à l’exploitation de l’uranium. La raréfaction annoncée des premières, la dangerosité des secondes, liées aux effets néfastes pour l’atmosphère et l’environnement sont incompatibles avec un développement raisonné. Il convient donc de se tourner vers des énergies renouvelables et non polluantes : biomasse, éolien, photovoltaïque, etc.
Indicateurs phares :
- Puissance installée pour la production d'électricité issue des énergies renouvelables (en Mw pour 10 000 habitants)
- Puissance installée (en Kw pour 10 000 habitants) des chaufferies collectives et industrielles fonctionnant au bois
Indicateurs complémentaires :
- Puissance des installations produisant de l'électricité issue des énergies renouvelables selon le mode d'énergie
- Nombre de chaufferies collectives et industrielles fonctionnant au bois
Eléments d'analyse
Un déficit d’installations de production d’énergie renouvelable
- Le Loir-et-Cher occupe le 75e rang des départements métropolitains (sur 96) pour la puissance de production d’électricité renouvelable installée : 76,7 MW au 31 décembre 2017, soit à peine 6,2 % du total régional (l’équivalent de 2,31 MW pour 10 000 habitants).
- Près de 60 % de la puissance installée du Loir-et-Cher proviennent de 4 installations éoliennes en Beauce (45,6 MW) ; 38 % des systèmes photovoltaïques (29,2 MW).
- Le biogaz, encore confidentiel, tend à se développer. Il est obtenu soit par captage dans des installations de stockage de déchets non dangereux, soit par méthanisation.
- Plusieurs sources de déchets peuvent être ainsi valorisées : agriculture (effluents d’élevage, résidus de culture), déchets ménagers ou assimilés, déchets industriels (industrie agroalimentaire, chimie…).
Le département perd son avance sur le front des chaufferies bois collectives
- En 2014, le Loir-et-Cher compte 15 chaufferies bois collectives ou dans l’habitat non individuel d’une puissance installée totale de 13,4 MW. Depuis 2010, 5 nouvelles installations ont été mises en service pour une puissance de 1,4 MW. Dans le même temps, 2 importants réseaux de chaleur ont vu le jour à Orléans et 1 à Saint-Pierre-des-Corps (25 MW chacun). En conséquence, le poids du Loir-et-Cher dans la production régionale s’est réduit ; il est aujourd’hui de 9,4 %.
Indicateurs phares
Puissance installée (en Kw pour 10 000 habitants) des chaufferies collectives et industrielles* fonctionnant au bois en 2014
* entreprises du bois et hors bois
Source : observatoire-energies-centre, ADEME, Arbocentre
Données locales relatives aux installations de production d’électricité renouvelable
Les données départementales et communales relatives aux installations de production d’électricité renouvelable sont diffusées dans le cadre de l’arrêté du 14 juin 2011 définissant la diffusion de données locales sur les énergies renouvelables, pris en application de l'article 88 de la loi n° 2010788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement.
Ces données reprennent les contours de l’arrêté cité ci-dessus. Dans ce cadre, les installations prises en compte sont celles produisant de l’électricité renouvelable et pour lesquelles a été conclu un contrat d’obligation d’achat en vertu de la loi du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité. Ainsi les installations relevant de contrat d’obligation d’achat antérieur à la loi de 2000 ou d’un contrat d’achat établi dans le cadre d’appels d’offre sont exclues. Au total, ce sont près de 1 300 installations qui ne sont pas comptabilisées, parmi lesquelles de nombreuses centrales hydrauliques et unités d’incinération de déchets ménagers.
Les centrales électriques renouvelables dont la puissance est supérieure à 12 MW (à l’exception des centrales éoliennes) ne bénéficiant pas d‘obligation d’achat, n’apparaissent pas non plus dans ces tableaux. Concernant les centrales éoliennes, l’octroi des contrats d’obligation d’achat a évolué dans le temps (parc limité à 12 MW, obligation d’avoir cinq mats, obligation d’appartenir à une « zone de développement de l’éolien »).
Les données rendues publiques au niveau départemental sont le nombre d’installations et les puissances cumulées correspondantes raccordées en fin d’année en MW, déclinées en sept filières :
- hydraulique (puissance inférieure à 12 MW)
- héolien
- solaire photovoltaïque
- géothermie
- biogaz
- déchets incinérés
- autre biomasse (bois énergie, résidus agricoles et agroalimentaires)
Au niveau communal, les données sont identiques, à ceci près que les trois filières biomasse (biogaz, déchets incinérés et autre biomasse) sont regroupées et que le nombre d’installations n’est diffusé que s’il est au moins égal à trois.
Les données renseignées proviennent des fichiers des obligations d’achat fournis par EDF, EDFSystèmes Energétiques Insulaires pour la Corse et les DOM et par toutes les entreprises locales de distribution (ELD). Certaines données relatives au solaire photovoltaïque concernant les DOM, la Corse et certaines entreprises locales de distribution sont encore provisoires et font l'objet d'une validation approfondie auprès des opérateurs.
A noter : un secret statistique s'applique au nombre d'installations, mais pas à la puissance installée.
Nombre de chaufferies collectives et industrielles fonctionnant au bois en 2014
Territoire | Collectives ou dans l'habitat non individuel | D'entreprises (hors entreprises du bois) | D'entreprises du bois | Total |
---|---|---|---|---|
Beauce Val de Loire | 1 | 1 | ||
Châteaux | 3 | 2 | 6 | |
Vallée du Cher et Romorantinais | 1 | 1 | 2 | |
Grande Sologne | 3 | 2 | 5 | |
Vendômois | 7 | 4 | 11 | |
Loir-et-Cher | 16 | 2 | 7 | 25 |
Source : observatoire-energies-centre, ADEME, Arbocentre