Un habitat vieillissant, insuffisamment isolé, est la cause de nombreuses pertes énergétiques ; de surcroît, il est le plus souvent connoté à un mode de chauffage polluant. Les enjeux sont multiples, aussi bien sur le budget des ménages que pour l’environnement.
- Consommation électrique par an et par habitant (en kWh)
- Évolution de la part des résidences principales dont le combustible principal est le fioul
- Part des logements des organismes sociaux classés en étiquette E, F ou G
Indicateurs complémentaires :
- Part des résidences principales dont le combustible principal est le fioul
- Part des résidences principales construites avant 1975
- Nombre de nouvelles constructions suivant les règlementations thermiques (RT) pour 100 logements existant en 1999
Eléments d'analyse :
- Selon les données sur les livraisons d’électricité (2012), la consommation d’électricité moyenne s’élève en Loir-et-Cher à 6 165 kwh par an et par habitant, ce qui le place au 74e rang des départements les moins consommateurs.
- Ce ratio est supérieur à la moyenne régionale (6 031 kwh), elle-même plus élevée que la moyenne observée en France métropolitaine (5 704 kwh).
- 58 % de la consommation électrique en Loir-et-Cher est imputable aux particuliers et aux artisans/commerçants, c’est 3 points de plus qu’au niveau national. Ce constat est sans doute lié là encore aux caractéristiques de l’habitat départemental.
- L’habitat des Pays Beauce-Val de Loire et Vendômois est relativement ancien puisque respectivement 64 et 67 % des résidences principales ont été construites avant 1975, année de la première réglementation thermique (Loir-et-Cher - 59 %).
Indicateurs phares
Consommation électrique par an et par habitant en 2012 (en kWh)
Territoire | Consommation totale (en MWh) | Consommation par habitant (en kWh) |
---|---|---|
Beauce Val de Loire | 148 456 | 5 556 |
Châteaux | 800 678 | 6 385 |
Vallée du Cher et du Romorantinais | 475 580 | 5 952 |
Grande Sologne | 181 113 | 6 134 |
Vendômois | 443 525 | 6 262 |
Loir-et-Cher | 2 044 846 | 6 165 |
Région Centre | 15 419 379 | 6 031 |
France Métropolitaine | 361 351 402 | 5 704 |
D'après source : SOeS - Données locales relatives aux livraisons - 2012, Insee RP 2012
Évolution de la part des résidences principales dont le combustible est le fioul (en points)
D'après source : Insee RP 2007, RP 2012
Part des logements des organismes sociaux classés E, F ou G au 1er janvier 2013 (en %)
Territoire | Nombre de logements sociaux des organismes HLM | Nombre de logements sociaux des organismes HLM ayant eu un DPE (classe énergie) | Part des logements des organismes HLM en étiquette E, F ou G (en %) | |
---|---|---|---|---|
Classe de consommation d’énergie | Classe de l’impact des consommations d’énergie sur l’effet de serre | |||
Beauce Val de Loire | 795 | 412 | 25,2 | 73,1 |
Châteaux | 10 047 | 6 257 | 24,6 | 67,5 |
Vallée du Cher et du Romorantinais | 3 575 | 2 491 | 40,3 | 57,7 |
Grande Sologne | 2 012 | 1 794 | 34,9 | 56,5 |
Vendômois | 4 177 | 3 455 | 21 | 54,8 |
Loir-et-Cher | 20 606 | 14 409 | 27,7 | 61,5 |
France métropole | 4 595 600 | 2 598 700 | 26 | 46 |
D'après source : RPLS au 01/01/2013 ((hors Epieds-en-Beauce et Charsonville)
Cartes associées :
Définition de l'indicateur
Un logement est dit énergivore s’il a une consommation en énergie primaire par mètre carré (m²) et par an supérieure à 230 Kwh (étiquette E, F ou G du diagnostic de performance énergétique). Le diagnostic de performance énergétique est un document informatif qui donne un aperçu de la performance énergétique d’un logement par une estimation de sa consommation énergétique et de son taux d’émission de gaz à effet de serre. Le DPE doit être réalisé dans tous les logements sociaux d’habitation, exceptés ceux destinés à être occupés moins de quatre mois par an.
Pour mesurer la performance énergétique d’un logement, le professionnel utilise deux étiquettes :
- une étiquette « énergie » indiquant la consommation énergétique annuelle du logement sur une échelle allant de A (consommation faible, inférieure à 51 kilowattheures/m2) à G (consommation importante, supérieure à 450 kilowattheures/m2),
- et une étiquette « climat » indiquant l’impact annuel de cette consommation énergétique sur les émissions de gaz à effet de serre sur une échelle allant de A (émission faible, inférieure à 6 kilos d’équivalent carbone/m²) à G (émission importante, supérieure à 80 kilos d’équivalent carbone/m²).
Indicateurs complémentaires
Part des résidences principales dont le combustible principal est le fioul (en %)
Source : Insee RG 2007, 2012
Part des résidences principales construites avant 1975 (en %)
Source : INSEE 2008 (dernière année disponible - Données non disponibles en 2011 suite à changement de questionnaire)
Carte associée :
Nombre de nouvelles constructions suivant les réglementations thermiques (RT) pour 100 logements existants en 1999 (en nombre)
Source : SITADEL2-2010, INSEE-RGP 1999