Zones humides du Loir-et-Cher - 41 : Tourbière haute active


Présentation

 Selon l'article L211-1 du code de l'environnement, modifié par la loi n° 2019-773, “on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d'eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; ou dont la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l'année.”
 
Il s'agit de milieux naturels (ou parfois anthropisé et/ou artificiel) en interaction forte avec les eaux superficielles, longtemps considérés comme des endroits maudits et vecteurs de maladies, nous avons depuis peu (re)découverts les nombreuses fonctions que les zones humides apportent aux hommes et à leur environnement.
 
Zone humide est une dénomination générique pour évoquer une grande diversité de milieux : marais, mares, mouillères, prairies humides, plaines inondables, tourbières, zones de bas fond, zones humides de tête de bassin versant, zones humides artificielles, … Elles remplissent toutes des fonctions et des services écosystémiques en fonction de leurs situations géographiques dans l'écosystème général des bassins versants.tourbière haute active 
A partir du XVIème siècle, de nombreuses réglementations ont favorisé leurs assèchements et leurs destructions. Progressivement depuis le début du XXème siècle puis de manière plus affirmée depuis le XXIème siècle, différentes réglementations et plans nationaux protègent, restaurent et participent à la reconquête des zones humides sur notre territoire.

 

 

Menaces

 A l'échelle mondiale, une étude bibliographique de 2014 (Davidson N., 2014) conclut que la perte à long terme en zones humides naturelles serait en moyenne de 54 à 57 % mais qu’elle pourrait avoir atteint 87 % depuis 1700. Au 20e siècle et au début du 21e siècle, le taux de perte en zones humides a été beaucoup plus rapide (3,7 fois), avec une perte de 64 à 71 % des zones humides depuis 1900.
 
Pour le fonctionnement complet de l'écosystème que représente un bassin versant, l'ensemble des zones humides doivent remplir pleinement leurs rôles, il ne s'agit pas simplement des zones humides remarquables clairement différenciables dans le paysage mais aussi les très nombreuses zones humides "ordinaires" qui subissent de nombreuses dégradations, essentiellement liées aux activités humaines.
Parmi les dégradations fréquentes que l'on peut rencontrer :
- Aménagements des cours,
- Extraction de matériaux,
- Aménagements de structures économiques et de loisirs,
- Intensification de l'agriculture,
- Pollution industrielle et ordinaire,
- Intensification de l'aquaculture,
- Prélèvements d'eau,
- Développements de l'urbanisation et des infrastructures,
- Arrivée d'espèces exotiques envahissantes,
- Déprise et boisements des terres agricoles.
 
Les pertes de superficie de zones humides et leurs mauvais états de conservation entraînent une perte ou un fonctionnement incomplet des services écosystémiques qu'elles remplissent de manière naturelle.

 

 

Rôles et fonctions

A l'interface de nombreux transferts au sein des bassins versants, les zones humides remplissent plusieurs fonctions suivant leur position dans leur bassin versant.
 
Les fonctions liées à l'eau sont les plus perceptibles (régulation des inondations et soutien d'étiage mais aussi ralentissement des ruissellements). Les zones humides interviennent aussi dans la rétention des matières solides et liquides grâce à leurs fonctions biogéochimiques qui en font de très bonnes stations d'assainissement naturelles. Elles participent ainsi dans de nombreux cycles chimiques des éléments (carbone, azote, potassium, phosphate,…) et peuvent piéger des substances polluantes ou toxiques.
 
Les services écosystémiques sont les services et produits rendus par les milieux naturels. Pour les zones humides, on trouve de nombreux services liés à la qualité et à la quantité d'eau mais ce sont aussi des réservoirs de biodiversité et des supports pour les activités agricoles et touristiques 

 ZH fonctions services 3

 

 

Prise en compte et réglementations

vignete circulaire 2010 Fortement liées aux réglementations liées à l'eau et aux milieux aquatiques, les zones humides ont tout d'abord été prises en compte selon des approches sectorielles et par rapport à la gestion de la ressource en eau. La protection des milieux naturels et la prise en compte progressive des milieux aquatiques ont débouché dans la loi sur l'eau de 1992 sur la définition des zones humides et leur prise en compte dans le cadre de travaux, aménagements (codifié dans le Code de l'environnement).
 
Depuis 1995, 3 plans nationaux d'actions se sont succédés pour augmenter la prise en compte des zones humides et elles sont mentionnées au sein de quatre grandes lois du début du 21ème siècle (loi sur le développement des territoires ruraux, loi sur l'eau et les milieux aquatiques, lois Grenelle).
 
Au cours de ces différentes réglementations, une problématique majeure était les critères permettant de délimiter strictement les zones humides. C'est l'arrêté du 24 juin 2008, modifié par l'arrêté du 1er octobre 2009 qui a défini officiellement les caractéristiques à prendre en compte :
- La morphologie des sols, classés selon une nomenclature spécialisée,
OU
- La végétation selon une liste d'espèces ou d'habitats caractéristiques de zones humides.
 
En 2017, un arrêt du conseil d'état a remis en question cette définition. Pour éviter toute confusion, la loi du 24 juillet 2019 a précisé la définition de la loi de 1992 afin d'être cohérente avec les textes des arrêtés de 2008 et 2009.
 
La prise en compte des zones humides se fait donc de manière progressive dans le droit français et certains documents officiels de planification ne sont pas soumis à une délimitation stricte des zones humides selon l'arrêté de 2008, modifié 2009 le plus souvent en rapport avec la superficie du territoire.

 Dans le Loir-et-Cher, dans le cas de travaux, de constructions ou de modification de destination des sols, un dossier doit être déposé auprès de la Direction Départementale des Territoires (DDT 41). Simple dossier loi sur l’Eau ou étude d’impact plus complète en fonction de la nature des travaux et impacts, un volet zones humides doit être ajouté en respectant les définitions de l’arrêté du 24 juin 2008 modifié 2009.

Dans les documents de planification et d'urbanisation, les zones humides doivent simplement être prises en compte et ne sont pas obligatoirement délimitées selon la méthodologie définie par l'arrêté de 2008 et ses circulaires.

 

 

 

Les zones humides de notre département

Dans le Loir-et-Cher, les zones humides ont été cartographiées dans différents contextes. La carte interactive ci-dessous présente une compilation des diverses études. Leur échelle de précision diffère selon les secteurs.  
 
Suivant vos besoins, une étude complémentaire peut être nécessaire pour délimiter finement les zones humides de votre territoire.

 vignette carto interactive zones humides

 

 

Vers une meilleure connaissance des zones humides de notre territoire

 En Vendômois

La connaissance, gestion et préservation des zones humides correspondent à des enjeux de biodiversité importants identifiés sur le territoire du Pays Vendômois dans le cadre de la Trame verte et bleue, du SAGE Loir, du Contrat de Bassin du Loir et également du Plan Climat Energie Ter ritoriale.

Dans ce contexte, le Comité Départemental de la Protection de la Nature et de l’Environnement a piloté de 2017 à 2019 une étude d’indentification et de délimitation de zones humides sur plusieurs secteurs de la communauté d’agglomération Territoires Vendômois.
Les résultats et la cartographie de cette étude sont à retrouver dans la carte interactive et dans le rapport ci-dessous.

 vignette rapport ZH Vendomois CDPNE

 

Dans le bassin de la Brenne

La Brenne prend sa source sur la commune de Lancé puis traverse l’Indre-et-Loire avant de se jeter dans la Cisse à Vernou-sur-Brenne. Son bassin-ver sant, situé sur des sols essentiellement argileux à limoneux peu perméables, engendre un secteur favorable à la présence de zones humides.
La Sepant, en étroite collaboration avec le Syndicat du bassin de la Brenne, a réalisé un inventaire aussi complet que possible de ces milieux fragiles.
Les résultats de l’étude ont été intégré à la carte interactive du département et l’étude complète est disponible ici

 vignette rapport ZH Brenne Sepant

 

En vallée du Cher

Le Comité Départemental de la Protection de la Nature et de l’Environnement s’est particulièrement impliqué dans les études Trame Verte et Bleue sur le département et a réalisé celle à l’échelle du Pays de la Vallée du Cher et du Romorantinais. Cette étude a mis en évidence un secteur de la vallée du Cher identifié comme réservoir de biodiversité (boisements alluviaux et prairies humides) entre Angé et Montrichard – Val de Cher.
Un diagnostic écologique complet a été mené sur le secteur dont un volet zone humide. L’ensemble de l’étude est disponible ci-dessous :

 vignette rapport corridors alluviaux prairies humides Cher CDPNE

 

Sous forme d'études ponctuelles

Comme précisé dans le chapitre ‘Prise en compte et réglementations’, l’étude de zones humides doit être effectué dans certains cas comme pour le dépôt d’un dossier loi sur l’eau auprès de la DDT41, lors d’une étude d’impact (pour un projet de construction, de travaux, …) ou pour la prise en compte dans des documents de planifications.
Sur l’ensemble du département, le Comité Départemental de la Protection de la Nature et de l’Environnement réalise ces différentes études pour le compte d’acteurs publics ou privés. Les résultats de ces études ne sont pas tous présentés dans la carte interactive étant donné leurs caractères privés.

Pour toutes informations complémentaires sur les zones humides, vous pouvez contacter les chargés d’études du CDPNE au 02 54 51 56 70 ou par mail, à l’adresse : contact@cdpne.org

 

 

 

 

 

 

WebSIG AEP

Cet outil cartographique permet aux gestionnaires de l'eau potable en Loir-et-Cher de visualiser et interroger les éléments de leur patrimoine (canalisations, bouches à clé, réservoirs, captages, …) sans disposer de logiciel spécifique.

Documents associés

Le descriptif détaillé des réseaux peut être issu d'un levé topographique réalisé dans le cadre d'une étude patrimoniale menée avec l'aide de l'Agence de l'Eau Loire Bretagne et du Département de Loir-et-Cher.

Pour ce faire, un cahier des charges technique départemental est proposé en téléchargement.

Les utilisateurs peuvent obtenir les caractéristiques des éléments du réseau, ajouter leurs propres croquis, imprimer des extraits de plan et effectuer des requêtes sur les éléments du réseau sur fonds de plan IGN, cadastre, ou photo-aérienne à haute résolution.

En particulier, les fontainiers peuvent positionner et qualifier les différents évènements intervenant sur le réseau (casses, travaux, incidents, ...) afin d'historiser la vie du réseau et optimiser la gestion de celui-ci.

Gestion patrimoniale AEP par syndicat ou par commune

          

aep / assainissement (mise à jour)

Eau potable et Assainissement (en consultation seule)   Eau potable et Assainissement (avec mise à jour de données)

 

 

Indicateurs AEP de l'Observatoire de l'Eau

bullets

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Pour les immeubles non raccordés au réseau public de collecte, la réglementation prévoit que la commune assure le contrôle des installations d'assainissement non collectif (ANC).

Des données réglementaires, financières ou techniques, tant pour les communes (Services Publics d'Assainissement Non Collectif - SPANC) que pour les particuliers concernés sont disponibles sur le portail national du Ministère de l'Ecologie.

A l'échelle plus locale du bassin de l'Agence de l'Eau Loire Bretagne, principal organisme susceptible de subventionner les études ou travaux en vue de la réhabilitation des installations d'ANC générant un risque sanitaire ou environnemental, des données de fonctionnement des SPANC par département sont disponibles.

Le Schéma Départemental d'Alimentation en Eau Potable (SDAEP) du Loir-et-Cher

Texte introductif....La DCE consacre le rôle central des milieux naturels dans la gestion de l’eau par « masse d’eau » et fixe un objectif de bon état des milieux aquatiques d’ici à 2015, pour permettre tous les usages : eau potable, usages statistiques, de loisirs, … La notion de « bon état » correspond à des milieux biologiques dont les peuplements vivants sont diversifiés et équilibrés. Pour la première fois, un objectif de résultat est fixé basé sur la qualité de l’écosystème aquatique.

Comité de suivi n°1 - Diaporama

Comité de suivi n°2 - Diaporama

La directive cadre sur l'eau (DCE)

La directive cadre européenne sur l’eau de 2000 a pour ambition d’harmoniser les politiques de l’eau des pays de l’Union Européenne dans un objectif de reconquête de la qualité de l’eau et des milieux aquatiques.

La DCE consacre le rôle central des milieux naturels dans la gestion de l’eau par « masse d’eau » et fixe un objectif de bon état des milieux aquatiques d’ici à 2015, pour permettre tous les usages : eau potable, usages économiques, de loisirs, … La notion de « bon état » correspond à des milieux biologiques dont les peuplements vivants sont diversifiés et équilibrés. Pour la première fois, un objectif de résultat est fixé basé sur la qualité de l’écosystème aquatique.

Les masses d’eau constituent le référentiel cartographique élémentaire de la directive cadre sur l’eau. Ces masses d'eau servent d'unité d’évaluation de la qualité des eaux. L’état (écologique, chimique, ou quantitatif) sera évalué pour chaque masse d’eau. Il existe 5 catégories de masses d’eau : masses d’eau de cours d’eau ; de plans d’eau ; de transition (les estuaires) ; côtières pour les eaux marines le long du littoral et souterraines.

Une masse d’eau de cours d’eau concerne une portion de cours d’eau relativement homogène et correspond par exemple à un tronçon de cours d’eau pour les rivières importantes ou bien au cours d’eau et ses affluents pour des rivières plus petites.

  • En Loir-et-Cher, 111 masses d'eau de cours d'eau se développent sur 3 grands bassins versants et 8 bassins hydrographiques.
  • En vue de caractériser la qualité des eaux superficielles, et en fonction du programme des réseaux de mesures de l'Agence de l'eau Loire-Bretagne, le réseau de mesures du Département de Loir-et-Cher est coordonné et ajusté chaque année en concertation avec les techniciens des syndicats de rivières concernés.
  • L'état des eaux de surface (rivières, plans d’eau et eaux littorales) est évaluée chaque année. Il est identifié, sur la  carte ci-dessous, par 5 couleurs bleu (très bon état), vert (bon état), jaune (état moyen), orange (état médiocre) et rouge (mauvais état).
    Les couleurs sont représentées par un trait plein ou pointillé en fonction du niveau de confiance. Le trait plein indique que  les données nécessaires pour une évaluation sont complètes, ou que les données disponibles sont cohérentes entre elles et avec les perturbations du milieu. Le trait pointillé indique qu'il n'y a pas assez de données disponibles et/ou qu’elles ne sont pas cohérentes entre elles ou avec les perturbations du milieu.

 

 SDAGE et SAGE

Document associé :

  • La mise en œuvre de la DCE se fait à travers les Schémas Directeurs d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) des 12 grands bassins hydrographiques français dont 7 métropolitains. Le Loir-et-Cher est concerné par la SDAGE Loire-Bretagne adopté le 04 novembre 2015. Ce document de planification définit, pour une période de 6 ans (2016-2021), les grandes orientations pour une gestion équilibrée de la ressource en eau ainsi que les objectifs de qualité et de quantité des eaux à atteindre sur le bassin Loire-Bretagne.
  • Déclinaison du SDAGE à une échelle plus locale, le SAGE vise à concilier la satisfaction et le développement des différents usages (eau potable, industrie, agriculture, ...) et la protection des milieux aquatiques, en tenant compte des spécificités d'un territoire. Délimité selon des critères naturels, il concerne un bassin versant * hydrographique ou une nappe.

Le territoire de Loir-et-Cher est concerné par quatre SAGE dont un concerne une nappe souterraine :

 

Contrats territoriaux de bassin

L’atteinte des objectifs des SAGE ou la mise en œuvre d’actions concertées à l’échelle d’un bassin versant peuvent s’opérer à travers les contrats territoriaux de bassin. L’Agence de l’Eau et la Région Centre-Val de Loire accompagnent les porteurs de projets pour le montage et la réalisation d’opérations territoriales de réduction des différentes sources de pollution ou de dégradation physique des milieux aquatiques. L’échelle d’intervention est le bassin versant.

Le territoire de Loir-et-Cher est concerné principalement par 4 contrats territoriaux :

Et secondairement par  :

  • contrat territorial du bassin de la Brenne (37, 41)
  • contrat territorial du bassin de l'Amasse (37, 41)
  • contrat territorial du bassin de l'Ardoux (45, 41)
  • contrat territorial du bassin des Mauves (45,41)
  • contrat territorial de la Sauldre du Cher (18, 41)
  • contrat territorial du Fouzon (36, 18, 41)

 

L'hydromorphologie des cours d'eau

Outre la qualité biologique et la qualité physico-chimique des cours d’eau, la Directive Cadre sur l’Eau impose désormais la prise en compte de l’hydromorphologie des cours d’eau dans les programmes d’actions des SAGE ou des contrats territoriaux de bassin.

L’hydromorphologie d’un milieu aquatique correspond à ses caractéristiques hydrologiques (état quantitatif et dynamique des débits, connexion aux eaux souterraines) et morphologiques (variation de la profondeur et de la largeur de la rivière, caractéristiques du substrat du lit, structure et état de la végétation de rive) ainsi qu’à sa continuité (migration des organismes aquatiques et transport de sédiments). Elle résulte de la conjugaison de caractéristiques climatiques, géologiques, du relief et de l’occupation des sols.

Les altérations hydromorphologiques, qui modifient le fonctionnement naturel des cours d’eau, sont liées aux pressions anthropiques qui s’exercent sur les sols du bassin versant et sur les cours d’eau. Les obstacles à l’écoulement, la chenalisation, le curage, la rectification du tracé, l’extraction de granulats, la suppression de ripisylve, le drainage, l’irrigation, l’imperméabilisation ou le retournements des sols sont autant de sources d’altérations hydromorphologiques.

 

Les obstacles à l'écoulement

Les nombreux obstacles à l’écoulement qui parsèment les cours d’eau (seuils en rivière et barrages) participent à la perturbation du fonctionnement hydromorphologique et biologique des cours d’eau.
Le Référentiel des Obstacles à l’Ecoulement (ROE) est un outil développé par l’ONEMA en collaboration avec ses partenaires (Cemagref, CNRS, Agences de l’eau, MEEDDM) qui permet de recenser ces obstacles sur les cours d’eau métropolitains.

En France, en 2014, on dénombre :

  •  près de 80 000 obstacles à l’écoulement (barrages, écluses, seuils…) sur les cours d’eau
  • 138 obstacles pour 1000 km²

En Loir-et-Cher, en 2014, on dénombre :

  • plus de 560 obstacles à l’écoulement (barrages, écluses, seuils…) sur les cours d’eau
  • 87 obstacles pour 1000 km²

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