Les derniers chiffres le montrent, notre département accuse une légère baisse de population : près de 3 000 habitants en 5 ans. Rien d’alarmant mais une explication s’impose.
Le phénomène est simple, et malheureusement commun à de nombreux départements : le nombre des naissances enregistrées en Loir-et-Cher, qui s'est maintenu à un niveau élevé pendant près de 10 ans, ne cesse de baisser depuis 2013. Pour la quatrième année consécutive il est largement inférieur au nombre des décès, qui suit la courbe inverse et augmente sous l'effet du vieillissement de la population. Facteur aggravant : le solde migratoire (rapport entre ceux qui quittent le département et ceux qui s'y installent) qui constituait l'essentiel de la croissance démographique jusqu'à récemment est désormais nul. Les personnes venant s’install er dans le Loir-et-Cher ne sont plus en nombre suffisant pour compenser le déficit naturel.
Tous les départements limitrophes subissent le même phénomène : des soldes naturel et migratoire en baisse ; seuls le Loiret et l'Indre-et-Loire affichent une croissance démographique encore positive.