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L’artisanat occupe une place prépondérante dans l’économie française. Il regroupe aujourd’hui 920 000 entreprises et 3,1 millions d’actifs. Il est le dépositaire de traditions anciennes, de techniques éprouvées, d’une culture qu’il enrichit et adapte au gré des évolutions de la société et des goûts de sa clientèle.
Qu’est-ce que l’artisanat ?
Sont classées dans l’artisanat les personnes physiques ou personnes morales n’employant pas plus de 10 salariés (lors de la création) immatriculées au Répertoire des Métiers. Elles doivent exercer une activité professionnelle de production, de transformation, de réparation, de prestation de services relevant de l’artisanat. L’entreprise doit générer l’essentiel de son revenu de la
vente de produits et de services issus de son propre travail. Passé le seuil de 10 salariés, l’entreprise peut demeurer inscrite au Répertoire des Métiers, sans limite de temps ; elle doit toutefois s’inscrire également au Registre du Commerce et des Sociétés.L’artisanat joue un rôle particulier dans le maintien d’une vie économique dans de très nombreuses communes rurales du
département. Fort de 5 189 entreprises, il emploie près de 12 000 salariés, soit 15,5 % des effectifs du secteur privé.

Comme l’ensemble des activités en Loir-et-Cher et en France, l’artisanat a bénéficié entre 2004 et 2007 d’une forte poussée de la création d’entreprises, impulsée tant par une amélioration du climat des affaires que par des dispositions réglementaires plus favorables. L’émergence de nouvelles activités, en particulier dans le domaine des services à la personne, n’est pas non plus étrangère à cette dynamique, de même qu’une conjoncture très porteuse dans le secteur de la construction. Le parc des entreprises s’est en conséquence rajeuni : 4 sur 10 ont moins de 5 ans d’existence.

Insensiblement, les caractéristiques de l’artisanat se modifient. Le poids des services et celui du bâtiment augmente (entre 2 et 3 points de plus en une vingtaine d’années), au détriment
de celui de la production et surtout de l’alimentation, qui a perdu 115 établissements depuis 1991. Cependant, celle-ci regagne régulièrement des unités depuis 2007 (près de 80 en 3 ans), mais dans des activités différentes de la boulangerie ou de la boucherie-charcuterie traditionnelles.

L’artisanat n’est pas resté épargné par la crise économique apparue en 2008. Le nombre des radiations a sensiblement augmenté, en particulier celles liées à des difficultés financières. Malgré une amélioration de la conjoncture en 2010, le retour à la normale se fait attendre ; les entreprises semblent avoir été manifestement fragilisées.

De nombreuses campagnes ont été menées pour mieux faire connaître les métiers de l’artisanat et montrer tous les débouchés qu’ils offrent aux jeunes. Les efforts ont été récompensés puisque le nombre d’apprentis, qui diminuait régulièrement jusqu’au milieu des années 2000, est très nettement reparti à la hausse. Dans plusieurs sections, les CFA affichent complet et refusent même du monde. Fin 2010, le Loir-et-Cher compte près de 1 500 apprentis dans l’artisanat.

La formation de nouveaux professionnels est d’autant plus importante à assurer qu’ils ont vocation à devenir à leur tour chef d’entreprise et à remplacer ceux qui partent en retraite. Aujourd’hui, 20 % des dirigeants ont 55 ans ou plus (7 % ont plus de 60 ans). Cette part est plus élevée dans les communes de l’espace rural où la transmission des entreprises demeure souvent plus aléatoire.

Le monde de l’artisanat a été quelque peu bouleversé par la création du statut d’auto-entrepreneur. Celui-ci a attiré de nombreux créateurs qui auraient auparavant opté pour une inscription plus classique au répertoire des métiers. L’aménagement réglementaire apporté en 2010 obligeant les auto-entrepreneurs déclarant une activité principale relevant de l’artisanat à procéder à cette inscription devrait en partie aplanir certains inconvénients. Il n’en demeure pas moins que ce régime ne correspond pas à l’artisanat, dont l’exercice est fondé sur la qualification et la création d’une véritable entreprise qui investit, embauche et transmet un savoir-faire notamment par l’apprentissage. Par ailleurs, il introduit une distorsion de concurrence dans la mesure où les charges et obligations sont allégées par rapport à l’entreprise classique.

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Conjoncture économique en Loir-et-Cher - Résultats de l’enquête menée entre le 30 mai et le 17 juin 2011 - Analyse réalisée sur la base de 134 réponses exploitables

Alors même que l'OCDE revoit à la hausse les prévisions de croissance pour l'économie française en 2011 (2 %), les entreprises du Loir-et-Cher ne sont pas toutes tirées d'affaire.Les perspectives ne s'améliorent en effet que lentement, et pas dans tous les secteurs d'activités. Un des grands enseignements de cette enquête du mois de juin est d'ailleurs que les écarts d'évolution entre secteurs se sont de nouveau agrandis fortement. Le contraste est en effet saisissant entre d'une part l'industrie et, dans une moindre mesure les services et d'autre part la construction et le commerce de gros.Indubitablement, l'activité industrielle est en croissance. Les chiffres d'affaires sont en hausse, des parts de marché sont regagnées, y compris à l'international, les difficultés financières s'estompent, les perspectives d’activité sont bonnes pour les prochains mois. Les dirigeants du secteur font d'ailleurs preuve d'un bel optimisme ; certains (1 sur 4) ont recruté afin d'étoffer leurs effectifs permanents, le recours à du personnel d’appoint est également plus fréquent et les décisions d’investir sont tenues.Une amélioration se dessine dans les services. Les chiffres d'affaires sont plus fréquemment en hausse qu'au cours des enquêtes précédentes. Les évolutions à la baisse sont toutefois encore assez nombreuses. A noter que l'activité s'est réalisée ces derniers mois à effectifs quasiment constants, tant pour le personnel permanent que temporaire. Point très positif, la part des entreprises confrontées à des difficultés financières importantes est en net repli. Les responsables tablent par ailleurs sur une activité plus soutenue à court terme, les carnets de commande étant jugés très majoritairement satisfaisants.Une évolution inverse est attendue dans le commerce de gros. Le niveau des commandes en portefeuille est jugé inquiétant, ce qui pourrait entraîner une baisse d’activité dans la moitié des entreprises. Ces perspectives rejaillissent fortement sur le moral des responsables, alors que les résultats du trimestre écoulé ne s'avèrent pas particulièrement mauvais. L'optimisme des responsables de la construction s'effrite également. Les chiffres d'affaires continuent à reculer, les difficultés financières demeurent très prégnantes. Les entreprises ont été contraintes en conséquence de supprimer des postes, temporaires mais aussi permanents. Les perspectives à court terme apparaissent nettement meilleures, mais la prudence reste de mise, l'activité réelle s'étant souvent révélée inférieure aux prévisions. Pour l'ensemble des entreprises, tout secteur confondu, un élément risque de peser sur les trésoreries : les clients mettraient plus de temps à régler leurs factures...

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Plan Départemental d'Action pour le Logement des Personnes Défavorisées - Tableau de bord n° 8 - Bilan 2010

Ce tableau de bord annuel est établi dans le cadre du Plan Départemental d’Action pour le Logement des Personnes Défavorisées. Il agrège et complète les informations figurant dans les tableaux de bord trimestriel collectées auprès d’une vingtaine d’organismes ou associations.

En 2010, la situation globale ne paraît pas détériorée par rapport à celle de 2009. Quelques signaux d’alerte sont toutefois perceptibles. L’augmentation du nombre d’impayés de loyer dans le parc locatif social, notamment pour les impayés de 12 mois et plus (+ 12 % en un an) montre une dégradation sensible de la situation financière des locataires amorcée dès 2008.

Le nombre de procédures d’expulsion engagées s’est accru de façon significative (+ 16 % pour les assignations). Un nombre toujours croissant de jeunes en difficulté : parmi ceux rencontrés par les Missions locales 273 sont en situation d’hébergement précaire (+ 16 %) ; des refus d’accès en FJT ou des départs anticipés faute de ressources suffisantes. Le nombre de demandes d’hébergement reçues par le 115 pour lesquelles aucune réponse n’a pu être apportée se situe à un niveau élevé depuis 2 ans.

On ne constate en revanche aucune pression supplémentaire sur la demande d’hébergement dans sa globalité (baisse du nombre de refus d’admission en CHRS faute de places par exemple), une mobilisation plus importante des dispositifs de garantie permettant de maintenir au même niveau l’accès au logement social de ménages disposant de faibles ressources.

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La collecte et le traitement des déchets ménagers et assimilés en Loir-et-Cher - Tableau de bord n° 8 - Bilan 2009 - Avril 2011

Le volume de déchets ménagers tend à se stabiliser dans le Loir-et-Cher depuis 2008, après plusieurs années de hausse sensible. Plus de 203 000 tonnes ont été collectées en 2009.

Trois des quatre secteurs du Plan enregistrent une baisse pour la deuxième année consécutive. La hausse constatée en secteur IV (Grande Sologne et Syndicat de Mer) est due pour l’essentiel à l'adhésion d'une nouvelle commune, la Ferté-Saint-Aubin, qui représente désormais 7 % de la population de ce territoire.

Les principales tendances observées en 2008 ont été renforcées en 2009. En 2 ans, les quantités enfouies dans les installations de stockage du département se sont réduites de 50 %, suite notamment à la fermeture du centre d'Orchaise puis de celui de Saint-Laurent-Nouan. 84 500 tonnes de déchets y ont été accueillies. Les apports extérieurs se sont réduits et représentent 27 % des quantités stockées en Loir-et-Cher contre 45 % en 2007. La réduction du stockage concerne les déchets d'origine industrielle mais aussi les ordures ménagères (- 53 % en 2009).

Une partie des flux jusqu'alors enfouis sont désormais principalement orientés vers l'incinération. 83 % des ordures ménagères subissent un traitement thermique (66 % il y a deux ans) mais le quart de ces quantités est incinéré à l'extérieur du département.

Les efforts des collectivités pour favoriser le recyclage se poursuivent. Plus de 57 % des déchets sont collectés en mode séparatif (+ 2 points en un an) et plus de 80 % de ces déchets sont orientés vers les filières de recyclage, le compostage ou le réemploi (pour les déblais et gravats). Le département bénéficie d'un réseau de déchèteries dense et bien réparti : 95 % de la population disposent d'un équipement à moins de 10 km de leur domicile. Des améliorations sont régulièrement apportées pour offrir un service de qualité (mises aux normes, travaux d'agrandissement, accueil de nouveaux types de déchets, augmentation des plages horaires d'ouverture et du nombre d'agents affectés sur les sites). Les déchèteries captent ainsi 42 % de l’ensemble des déchets collectés contre 36 % en 2003 (moins de 30 % au niveau national en 2007).

Le taux de valorisation matière et biologique (40,8 %) reste inférieur aux objectifs fixés par le Plan départemental pour 2010 (47,4 %). En revanche, la part des déchets orientés vers le recyclage (39,7 %) est supérieure aux objectifs du Grenelle (35 % en 2012). Néanmoins le Ministère en charge du développement durable prévoit une progression rapide de cette orientation : 45 % du gisement devront être orientés vers les filières de recyclage en 2015.

Soulignons que 60% des déchets recyclés, compostés ou réemployés sont traités hors des frontières départementales. Ces flux constituent l'essentiel des quantités sortantes qui ont plus que doublé en 2 ans, rompant ainsi avec les pratiques antérieures. Le Loir-et-Cher exporte en 2009 deux fois plus de déchets qu'il n'en importe (96 000 t contre 43 000 t).

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  • Les études de l'Observatoire : analyses fouillées
  • Les Fiches de l'Observatoire : sous forme de tableaux de bord

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L’année touristique en Loir-et-Cher a été marquée par le retour de la clientèle étrangère. Grâce à cette dernière le nombre de nuitées dans les campings augmente de près de 10 %. Pour les hôtels, ce retour permet de compenser la légère désaffection de la clientèle française ; le total des nuitées est en baisse de 0,3 %. Seul bémol au niveau des hébergements, le nouveau repli de la fréquentation pour les gîtes ruraux Gîtes de France en service de réservation.

Consulter le bilan touristique 2010  dans la rubrique Tourisme

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